Travailler l’ivoire végétal
Pour ce tournage j’ai utilisé un petit plateau fixé sur le nez de broche du tour .
Les noix sont découpées en tranches et fixées sur le centre du plateau avec du scotch « double face »
Les noix de tagua sont toutes de forme aléatoire et il est difficile de les prendre sur le mandrin du tour à bois , il faut donc réfléchir à la façon de les fixer.
Mais une fois tournée, le produit est remarquable, lisse et brillant et porte bien son nom d’ « ivoire » végétal.
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La production des noix de « tagua » est très contrôlée, mais on peut les trouver à la vente dans les magasins spécialisés de tournage sur bois.
Elles sont très prisées par les artisans d’arts qui fabriquent des bijoux, car elles peuvent être teintées avec des couleurs éclatantes grâce des piments naturels.
Au Pérou et en Equateur, pays d’où viennent ces noix, elles sont utilisées pour sculpter de petites figurines qui sont vendues aux touristes, dans ce cas la peau de la noix reste en place par endroit, elle est polie pour donner un autre rendu visuel à la sculpture.
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Les Indiens consomment aussi le bourgeon terminal de ce palmier et se servent de ses immenses feuilles (jusqu’à 6 mètres de long) pour recouvrir leurs huttes.
Dès le moment de sa découverte par les Européens, l’ivoire végétal connaît un certain succès.
On exploite quelques espèces de palmier à ivoire, en particulier le Phytelephas macrocarpa, dont les fruits peuvent atteindre 25 centimètres de diamètre.